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7 novembre 2010 7 07 /11 /novembre /2010 19:44

J'ai découvert cette chanson tout à l'heure, alors que j'étais en voiture sous une averse de grêle... Vous me croirez ou non, mais je me suis arrêtée sur le bord de la route, juste pour me concentrer sur les paroles, même si je ne suis pas fan de ce chanteur. 
Mais bizarrement les paroles m'ont parlé et la mélodie m'a bien plu. Je suis arrivée à bon port et j'ai été direct sur youtube regarder le clip et je n'ai pas été déçue.
Je n'ai pas pu m'empêcher de le mettre sur cet article parce que je me dis qu'il est amené à être découvert et écouté.

D'ailleurs, je ne vous l'ai pas dit, mais mon profil facebook est actif... Ben oui y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis...

Allez je vous laisse découvrir ma trouvaille du jour... Peut-être certain connaissent déjà... Mais pour les autres bonne découverte! 


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31 octobre 2010 7 31 /10 /octobre /2010 16:00

Quel fichu caractère j'ai quand même des fois! Je me dis que ce n'est pas bien, que je ne devrai pas, que je ne recommencerai pas, mais... Ben re-belote à chaque fois! Je suis vraiment une teigne quand je m'y mets.

Je sais qu'enfant gâté ne va pas être content (si si je le sais!!) mais comment dire? J'essaie de faire attention, mais punaise (vous avez vu je fais attention à mon vocabulaire!) il y a un moment où je ne ne peux plus.

Ils sont si petits! Ils sont tellement prévisibles! C'est tellement trop simple, que cela me vexe. Si si je vous assure. Ou c'est moi qui deviens vraiment trop blasée, ou plus j'avance et plus ils deviennent soporifiques. Ils sont où ces hommes? Vous savez les vrais, ceux qui tapent du poing sur la table, ceux qui vous portent d'une main, ceux qui font que les femmes comme moi on finit par rendre les armes.

Bon évidemment je ne vous parle d'amour, je ne vous parle pas de guimauve. Merci mais non merci je viens de faire une overdose! Et en plus d'un, j'en ai pris deux, puis trois d'affilé... Donc autant dire que pour le moment la guimauve dégoulinante me donne cette nausée débordante. Je n'y ferme pas la porte mais tout de même j'ai pas envie de prendre trop de kilos!

Voilà deux semaines que j'ai repris mes petits "travers" allons-nous dire... Eh bien vous savez quoi? Je suis lasse. Il n'y a rien! Il n'y a rien sous le crépi. Alors soit c'est moi qui perds la main (mais je n'y crois pas...), soit je ne regarde plus de la même façon. Soit, pire des hypothèses, je me fais vieille! Non au secours!

Non mais c'est vrai. Pourtant je suis claire dès le début, la déclinaison est claire et limpide. Mais non il faut toujours qu'ils disent un truc qui vexe. Enfin qui vexe, non pas dans le sens où cela choque ou blesse, mais juste que tout simplement ils ne savent pas lire entre les lignes ou quoi? Ce n'est tout de même pas compliqué! D'autres ont compris avant eux, alors pourquoi là çà coince? C'est vexant à la fin, on dirait que c'est moi qui ai changé! Mais non!!

Il n'est pourtant pas compliqué de comprendre que je ne veux pas de bague au doigt, mais que je ne veux pas être un bout de papier hygiénique. Ils ont leur main, ils n'ont pas besoin de la mienne dans ces cas-là! Non mais je vous jure!!!

Alors je suis dépitée... Entre celui qui vous sort au bout de trois mails "mon coeur" "bébé", mais çà va pas où quoi??? Il pense qu'il a besoin de çà pour me mettre dans son lit. Ben justement à cause de çà, je suis totalement réfractaire à le rencontrer. Je me dis "la pauvre naïve qui va tomber sur lui". Les mots ne veulent donc plus rien dire? 

Remarquez vu ce que j'ai vécu cette année et surtout dernièrement, je crois qu'effectivement je me trompe sur toute la ligne, que je devrai prendre l'attitude et l'habitude de la majorité des hommes que je rencontre. Ne jamais penser ce que je dis! Ah si si j'oubliais, sur le moment ils le pensent, mais seulement sur le moment! Bien là tout le problème, putain que c'est vexant!

Et l'autre qui fait un forcing du diable pour qu'on se croise, même que 5 minutes, c'est juste pour une petite aspiration rapide, dirons-nous poliment!

Arffffffffff!!!!!!! Au secours!!! 

Je veux de la chair, de la sueur, des morsures, des griffures, des soupirs, des sourires, des corps qui s'emboitent, qui s'entrechoquent, qui se mélangent, qui s'enflamment, qui s'élèvent, qui s'entremêlent, qui n'en finissent plus de jouir l'un sur, dans, l'autre...

C'est si compliqué que cela à comprendre? Je veux juste trouver un Homme, un vrai sans prise de tête assez fin et assez joueur... Mais je crois que cela n'existe pas! Je crois que je me fourvoie dans un truc beaucoup trop idéaliste. Pourtant j'en ai rencontré de ces Hommes, qui savent être respectueux avec moi, qui savent être joueur, qui savent me prendre... Dans tous les sens du terme...

Je suis vexée et je dois me calmer... Je n'ai pas envie de jouer, j'ai juste envie d'un complice, de quelqu'un qui me réponde, quelqu'un qui me corresponde... Cela doit bien exister quelque part tout de même... Je veux un adversaire à ma taille!!

Je crois que j'en ai assez de m'ennuyer, j'ai envie de me sentir bousculée, ennivrée, effiévrée... Cela fait un moment que cela ne m'est pas arrivé, et je crois qu'effectivement cela me manque. Je me sens tellement bien lorsque ma pelisse de garce se reforme sur ma peau, lorsque la provocation cligne dans mon regard...

Je veux juste me sentir... Moi! 

songeuse.jpg

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31 octobre 2010 7 31 /10 /octobre /2010 11:53

Juste une petite musique sensuelle pour commencer la journée... Une envie transcendante de se laisser porter par la musique. Et une envie de vous la faire partager. Tout simplement...

Bon dimanche à vous les gens!

 
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30 octobre 2010 6 30 /10 /octobre /2010 22:35

Elle pénétra lentement dans la pièce. Ses pas étaient lents, presque automatiques. Seuls le bruit brut de ses talons sur le sol résonnait. Sa respiration était profonde, lente. Elle était comme suspendue dans l'air. Une douce chaleur en elle s'installa depuis qu'elle avait gravi les marches de cet immeuble. Au fur et à mesure que les étages se succédaient, son coeur se mettait à s'emballer.

Elle n'était pas essoufflée, elle était juste impatiente et tremblante de rencontrer cet homme qui l'attirait dans sa toile depuis maintenant près de quatre mois. Qui était-il? Elle n'en savait rien, elle avait échangé quelque fois sur la toile avec lui, quelques mails, jamais de messagerie instantanée. Elle ne connaissait même pas sa voix. Et pourtant en ce crépuscule d'octobre elle montait vers cette pièce telle une femme sous influence.

La pièce était plongée dans une douce pénombre. Juste quelques lumières basse tension dans les quatre coins de la pièce, et cette odeur du musc qui vint s'envelopper à elle. Son bas ventre palpitait, ses tempes carillonnaient. Elle avait l'impression que le désert s'était installé dans sa bouche tellement elle était sèche. Elle si sûre d'elle se trouvait telle une débutante. Presque fébrile. Elle sentait un courant d'air sur ses jambes nues, tel qu'il lui avait demandé. Ce simple souffle sur elle la fit frissonner, mais de ceux qui vous donnent chaud plutôt que froid.

Elle écoutait le silence, elle cherchait le moindre souffle, le moindre bruit mais rien ne vint. Elle était seule dans cette pièce et pourtant elle le sentait presque là, tout près, si près. Elle remarqua le cercle au sol, comme prévu, tracé à la craie blanche. Tel qu'il lui avait indiqué elle alla se placer en son centre.

Listen.

Elle tendit l'oreille et son murmure arriva à son oreille. Elle sentit son être s'enflammer. Elle savait qu'elle serait marionnette ce soir. Elle l'avait accepté. Elle n'avait pas signé en bas de la page, elle n'avait rien signé, elle avait juste accepté cette rencontre. Ses mots. Ses mots elle voulaient les entendre, elle voulait les sentir, elle voulait s'en imprégner.

Listen.

Elle l'entendit lui demander d'ôter sa veste. Elle obéit docilement. Ses doigts tremblés sur les boutons de sa veste longue, qu'elle laissa choir sur le sol. Ses épaules étaient dénudées. Ses reins s'offraient au doux courant d'air, dont elle ne trouvait pas l'origine.

Listen.

Elle suspendait sa respiration comme si ses expirations pouvaient couvrir le son de sa voix sombre et basse. Au rythme de sa voix, ses mains glissèrent sur son ventre nu, remontant sous ses seins, ses doigts maintenant venant effleurer ses tétons tendus. Sa tête se bascula en arrière, alors qu'elle sentait ce souffle froid mordre sa peau après le passage brûlant de ses doigts, de ses mains. Elle passa ses mains sur son cou, et arrivant à sa nuque libéra alors ses cheveux.

Listen.

Ses mains dociles reprirent le même chemin en sens inverse. Son ventre se creus ait au fur et à mesure que ses mains dessinaient ses courbes, enflammaient sa peau. Arrivant sur ses hanches, ses doigts glissèrent sous l'élastique de son shorty, unique parure à sa nudité. Elle se mordit la lèvre inférieure, lorsque ses doigts trouvèrent la lisière de son antre brûlante.

Listen.

Elle s'agenouilla, les jambes légèrement écartées, et la pierre non lisse sur ses genoux lui fit plisser les yeux. Ses doigts commencèrent leurs ballets orgasmiques. Ce souffle toujours présent sur sa peau, la caressant et la faisant s'élever au fur et à mesure que la moiteur de son envie humidifiait ses doigts. 

Listen.

Sa bouche maintenant s'entrouvrait. Et elle l'entendit. Ce souffle vint se poser sur ses doigts, sur ses seins, ses reins se cambrèrent un peu plus. Le plaisir l'enveloppait. Elle sentait son corps lui échapper totalement. Seule cette voix venue de nulle part, seul ce souffle d'on ne sait où la transporter. Son corps se tendait et déjà ses doigts la pénétrèrent dans un soupir rauque et profond. Le plaisir venait cogner entre ses tempes. Ses cuisses s'écartèrent un peu plus.

Listen.

L'accélération de la douce musique à ses oreilles la faisait haleter doucement. Ses soupirs résonnaient dans cette pièce immense et vide. Quel spectacle! Sa peau laiteuse en contraste avec la grisaille de la pierre, ainsi que le sombre de cette pièce au milieu de ce cercle de craie blanche. Déconcertante scène qui pourrait être obscène de cette femme seule, s'adonnant au plus vieux plaisir du monde, cette voix en elle, cette voix sur elle, cette voix qui résonnait sur sa peau.

Listen.

L'avalanche des sens la submergeait. L'avalanche de plaisirs diffus sur sa peau. L'avalanche de sa propre envie sur ses doigts, ce feu à ses joues, ce feu à son ventre, ce feu à son âme. Les spasmes envahissaient son bas ventre, mais elle n'était déjà plus là. Elle était détachée de cette matière. Elle n'était que plaisir, que soupirs, que râles profonds. Elle ne pensait à rien, elle ne suivait que le fil conducteur de cette voix sourde à son oreille.

Listen.

Elle l'entendait comme s'il entrait en elle, comme si elle sentait sa puissance sa force la pénétrer, l'envahir. Tous ses orifices étaient en alerte, ses seins se tendaient à lui en faire mal, ses reins se cambrer à en être obscène. Elle ne pouvait plus s'arrêter, elle n'avait même plus conscience de la cadence de ses doigts, de la frénésie de son envie, de la fulgurance de son désir. Juste ce souffle qui l'enflammait encore et toujours, qui la pénétrait par chaque pore de sa peau, par chaque orifice de son corps. Elle suffoquait. Elle sentait cette vague indicible monter, et n'arrivait à la réfréner, à la retenir. Elle se tortillait, ondulait soumise à cette voix qui tirait chaque fil de son être, chaque fil de sa jouissance...

Listen...

Comme elle jouit de ce cri rauque et sourd venu du plus profond de ses entrailles, de son ventre...

Listen...

Comme son corps céda sous la puissance de ce souffle.

Listen...

Comme son corps se laissa choir sur le sol de pierres brutes. Sa respiration saccadée. Ses larmes roulant doucement sur ses joues en feu.

Listen...

Comme elle vit... 

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30 octobre 2010 6 30 /10 /octobre /2010 17:27

Une énorme nouvelle!! Si si je vous jure! Bûcheron arrive bientôt! Oui je sais certains vont être perdu, mais je vous laisse aller faire un tour en arrière pour ceux qui ne suivent pas (en même temps je ne vous en veux pas!)

Toujours est-il que cela fait tout de même un an que nous papotons régulièrement sur MSN tous les deux. Nous avons échangé les photos de nos homes respectifs, de nos voitures, de nos lieux de taf, mais il a découvert mon visage seulement la semaine dernière en photo. Et oui que voulez-vous, nous n'avons jamais échangé par cam, je vous assure. On se connaît bien, on délire, on écoute de la musique ensemble en fumant une clope et en buvant l'apéro... Enfin çà dépend de l'heure bien sur!!

Bûcheron m'avait dit qu'il devait venir en France bientôt pour voir sa famille et ses amis, mais je n'y croyais pas trop... Vous savez je reste toujours un peu étonnée du choix de certains ou de leurs paroles alors je ne me suis pas attachée à ce qu'il me disait. Eh bien j'aurai dû!!

 Pourquoi? Parce qu'il arrive bientôt!!! Oui oui oui!! Il vient Me voir! Il vient à Ma maison! Je vais enfin pouvoir lui parler, et le voir... Bon et inversement bien sûr! Enfin toujours est-il qu'il va venir et que nous allons passer un week-end ensemble. Je suis trop contente! Bon en même temps, je suis assez tendue, car je l'aime beaucoup et je sais que lui aussi, alors pas de folies ce week-end là. Il suffirait que cela colle entre nous, je vous explique pas l'horreur à autant de distance l'un de l'autre... Quoique j'avoue que prendre une petite place dans sa valise et quitter tout çà, quand je me mets à rêver, çà me tenterait bien... Sourire.

Mais bon restons les pieds sur terre! Alors je suis impatiente d'arriver à mi novembre, d'aller le chercher à la gare et l'avoir pour moi pendant un week-end... Voilà pourquoi j'ai le sourire ce soir, et puis aussi parce qu'il m'a fait un cadeau, enfin au moins un et que je sais que ce soir lorsqu'il les verra sur scène il pensera peut-être un peu à moi... Qui sait...


 

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24 octobre 2010 7 24 /10 /octobre /2010 11:35
Cela fait un moment que j'avais arrêté de partager ma musique du dimanche matin... Eh bien c'est chose faite. Je reviens aux vieilles habitudes, ce sont des balises importantes, et quelqu'un m'a appris que les balises étaient des choses très importantes.
Alors je vais reprendre ses paroles à mes oreilles...

Allez un petit bijou qui me colle à la peau ce matin... Juste pour moi, et pour vous... Sourire

 
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23 octobre 2010 6 23 /10 /octobre /2010 10:42

Bon comme stef version fleur bleue se fait ramasser comme à chaque fois, parce que je suis trop naïve (dixit Loup lol), il est hors de question que je continue à me faire mal. Solution? Redevenir celle que je suis parfaitement, celle qui maîtrise, celle qui gère au mieux. Alors mardi soir, j'ai repris les rênes et je suis retournée à de vieilles habitudes. Ben oui, je voulais voir si je n'avais pas perdu la main!!

Eh bien vous savez quoi? Je ne l'ai pas perdu! Ouf!!! Sourire. Quelques échanges de mail, suivis de quelques sms jeudi... Non mais alors, c'est qui qui se laisse abattre? Pas moi en tout cas! Hors de question de rester attentiste. Je sais que je me suis engagée sur une voie qui fait mal. Alors plutôt que de me battre pour un combat perdu d'avance, je ne compte pas retourner dans le schéma "je t'aime moi non plus" j'en connais trop les effets. Et puis j'ai appris avec mon grand âge qu'il faut savoir être réaliste, et l'amour ne l'est pas. Donc je reprends mes armes, je redresse la tête, le buste, le doigt en l'air et les seins en avant!!

Je ne veux faire aucun procès, aucun constat, c'est la vie, c'est comme çà. L'amour n'est pas pour moi. Je suis trop compliquée pour cela. J'ai envie d'être attachée et libre à la fois. J'ai besoin de sueur, de larmes, de cris, de tendresse... Et j'ai besoin que cela soit réciproque. Pas de partenaire jouant les mêmes règles alors je reprends les miennes. Elles sont certainement superflues, mais ce sont les miennes.
Alors hier matin, je reçois deux sms de X... rencontré 48 heures plus tôt sur un site qui m'a toujours fait marrer. J'y réponds gentiment, même si je suis un peu paumée par l'attitude de la veille de Loup. Et voilà que mon téléphone sonne... X! Sa voix est charmante, son sourire au bout du fil déclenche le mien. Nous sommes à quelques minutes l'un de l'autre en fait. Du coup, sur un coup de tête, on se donne rendez-vous sur le parking du supermarché à mi chemin entre nous.
J'allume ma clope lorsqu'il se gare à côté de moi... Premier contact visuel, premier sourire, première bise... Ben oui quand même il est onze heures du matin! Vous me prenez pour qui? On papote le temps de deux cigarettes, de la pluie du beau temps. Je suis à la fois distante et souriante. Il a l'air un peu déstabilisé par le mélange. Le boulot me rappelle à l'ordre et on se sépare aussi vite qu'on s'est trouvé... Avec la promesse d'un rendez-vous prochain autour d'un café et un peu plus de dix minutes...

Sur la route qui me mène au boulot, je pense à cette impulsion que j'ai eu, de dire oui pour rencontrer X aussi rapidement, lorsque cette musique passe à la radio et me fait penser à l'odeur de Loup encore sur ma peau... Ce Loup m'agace!!!

Mais je ne me battrai pas... Je ne vais pas gâcher une amitié pour un ressenti qui durera peut-être un déjeuner de soleil. Alors j'enferme mes ressentis, mes impressions, mes sensations et sentiments et je repars sur mon chemin, dont je m'étais égarée. C'est vrai je suis allée sur un autre sentier mais ce n'est pas celui sur lequel je suis la plus à l'aise. Retour de facilité? Peut-être, mais cela est ma nature aussi!

Je suis cette femme qui sait ce qu'elle veut, qui sait ce qu'elle risque quelques fois, et je ne risquerai pas mon sourire pour une histoire qui n'est que fictive et dans ma tête. Je ne suis pas ainsi!

Je suis cette complexité, je suis cette garce qui sait jouer des mots et des sourires... Eh bien soit! Me revoilà! Je ne ferme pas la porte à ce qu'on pourrait appeler l'amour, mais de toute façon cela n'est pas pour moi. Moi je vibre, je respire, je souris devant ces hommes qui attirés se perdent dans mes filets, et depuis hier matin ils sont retendus.
Je suis à nouveau ce Moi qui ondule, qui arrive et s'échappe... Je redeviens cette insaississable, juste pour savoir que je suis encore capable de plaire, encore capable de séduire, encore capable de vivre sans entrave... Encore capable d'être libre... J'avoue que depuis que Loup est à la maison, je n'osais plus... Je sais qu'aujourd'hui encore je n'ai pas envie de quelqu'un d'autre, je n'ai pas envie de baiser avec un autre, ou de partager un câlin avec quelqu'un d'autre, je l'ai su à l'instant même où j'ai vu X...

Salope? Oui on peut voir cela ainsi, parce que je sais que pour le moment je ne pourrai faire plus que discuter et jouer verbalement, mais c'est le début du sevrage non? Je reste sage tout de même, vous savez très bien, enfin ceux qui me connaissent... sourire, que je ne suis pas ce genre de nanas à emmener un homme à la lisière et ne pas assumer... Non ce n'est pas moi... Mais être dans la phase de séduction, toujours entre rêve et réalité... Voilà ce à quoi j'aspire... Et ce que j'ai remis au goût du jour...

La Beaver des grands chemins remet du rouge sur ses joues, son noir sur les yeux, ôte ses cernes et ses larmes, elle les cache bien profondément... Hors de question de donner ce cadeau aux regards des gens.
Alors lorsque Loup me fait remarquer que je dragouille et me laisse papoter toute seule avec une petite proie sur msn, cela me pique un peu, car j'aimerai mieux me blottir contre lui pour regarder un film et laisser mes lèvres faire ce qu'elles ont envie... Mais je ne ferai rien de cela... Ma vie, ma réalité sont ailleurs... A moi d'être femme et d'arrêter d'être gamine!

Je suis Beaver un point c'est tout!

 

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19 octobre 2010 2 19 /10 /octobre /2010 20:16

 

Je viens de relire mon dernier post... Non mais çà va pas moi! Je vais te booster tout çà! Comme si c'était mon genre de m'apitoyer sur mon sort! Je n'ai rien perdu du tout, et puis je n'attendais rien de tout çà. 
L'attachement est là, l'amitié aussi, la complicité reviendra, juste un mauvais moment à passer, alors pourquoi me tordre le coeur et le corps ainsi. Cela ne sert strictement à rien à part faire du mal à ceux qui m'entourent et surtout à moi-même.

 

 Je ne vois pas pourquoi je me pose autant de question, cela ne profite à personne, et ne sert à rien du tout. Ma vie suit son cours, comme cela l'a toujours été. Ma carapace je vais la retrouver, je le sais, je suis douée pour cela. J'ai compris énormément de choses cette année. J'ai fait des rencontres importantes qui ont changé ma vie de tous les jours et qui auront forcément un impact sur la suite de ma vie.

Je sais aujourd'hui que je peux m'ouvrir aux autres, que je peux arrêter d'avoir peur de mon ombre et de mon passé. Mes démons s'envolent petit à petit, au fur et à mesure du temps. Pourquoi est-ce que je doute autant de moi? Après tout j'ai un poste de choix, des amis de choix, Loup qui malgré tout est là et qui  je sais tient à moi et malgré tout me fait prendre conscience de beaucoup de choses, consciemment ou non d'ailleurs.

Alors oui je vais me mettre un coup de pied aux fesses... Et ravaler mon orgueil. On ne vit pas à 35 ans comme on vit à 20! Je crois que je dois me remettre un temps soit peu dans l'axe, parce que sinon ce ne sont pas des plumes que je vais perdre! C'est mon amour propre et çà, çà ne va pas être possible!

Personne n'a jamais réussi à m'ébranler ainsi, mis à part Brice, et personne n'y arrivera jamais plus. Ma carapace est peut-être tombée mais pas celle qui entoure mon coeur.  Mon coeur est impénétrable, enfin je veux dire que je suis encore blindée à ce niveau là. Je sais encore me préserver, même si çà fait mal quelques fois, je sais arrêter la lame avant qu'elle ne pénètre trop profond. 

 


 

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19 octobre 2010 2 19 /10 /octobre /2010 13:00

Rendez-la moi! Rendez-la moi cette carapace, cette armure contre tous les temps. J'en suis à me demander pourquoi je l'ai ôtée, parce que putain que çà fait mal. Avant cela piquait quand un semblant de similitude arrivait, mais là mise à nue depuis de nombreux mois, je ne m'attendais pas à ce que cela fasse aussi mal que cela.
Pourquoi je les ai écoutés? Pourquoi je les ai écoutées ces voix qui me sermonnaient, qui me flattaient pour que je m'ouvre, pour que j'éclose parait-il? Belle résultante! Aujourd'hui je suis un genou à terre, et par ma simple folie, ma simple erreur, ma simple bêtise.
Mais si j'avais gardé ma carapace, personne ne le verrait! Personne ne verrait mes yeux bleuis par les cernes de mal dormir, de trop pleurer. Personne ne me dirait que j'ai l'air fatigué ou pas au top. Mais si je suis au top!! Çà voit pas?? Je vais très bien! Je suis une battante! Non mais oh!!

Pourtant au fond de moi, cette langueur qui m'assaille. Mais comment ai-je pu être aussi idiote? Je pensais vraiment que jamais je ne retomberai amoureuse, en tout cas de la seule façon que j'ai jamais connu. Celle qui a laissé un goût de miel et de torpeur à mon âme. Celle à l'issue fatale qui a conditionnée ma vie jusqu'à aujourd'hui.
Ma carapace m'avait permis d'échapper à certains prédateurs, les plus dangereux. Ceux qui vous font ressentir que vous êtes unique, ceux qui vous font ressentir que vous êtes une princesse, que vous avez droit aux attentions les plus tendres et les plus douces. Ceux qui ont les mots pour vous rendre guimauve. Je l'avais effleuré avec mon ange... Et la descente avait été rude.
Jamais je n'aurai pensé que cela pourrait venir de lui. Jamais! J'ai mis toutes les barrières, j'ai dressé les socles pour éviter les lâcher prises, j'ai mis les balises pour ne pas vivre un rêve éveillé. Je profitais naïvement de notre "contrat" de départ, je profitais de sa candeur et de sa douceur.
Quelle idiote je fais! Je suis stupide, et toute ma colère s'abat sur moi! Parce que je suis la seule fautive, c'est moi qui me suis voilée la vérité. Comment faire lorsque vous savez que cette histoire n'a aucune issue et pourtant vous ressentez cet attachement de merde qui vous vrille les tripes et le coeur? Parce que là est tout le problème! Je ne vais pas bien car je viens de prendre conscience que je tenais à lui, réellement. Pas de jalousie, pas de possessivité, ou alors en dose homéopathique. Pourtant c'est ce que mon attitude pourrait faire penser. Comment expliquer alors que je vais mal à cause de moi. Parce que je ne voulais ressentir cette force en moi. Je prends conscience que je ne me suis attachée à personne depuis bien des années. Je veux dire par là, que la douleur des ruptures a été là, mais au final le constat est que je passe tout de même rapidement à autre chose, continuant ainsi d'avancer. Ma carapace m'aidait je dois bien l'admettre. Je ne me livrai jamais totalement. Je ne me dévoilais jamais entièrement. Toujours cette part de mystère. Pourtant ils laissaient leurs traces indélébiles sur ma peau. Mais je continuais d'avancer quoiqu'il advienne.

Lui apparaît, et toutes les vannes s'ouvrent. Je me dis que je ne crains rien. Foutaise oui!

Je veux le voir heureux avec une autre, et pourtant la nausée m'envahit.

Je veux le sentir libre et bien, et pourtant la nausée s'amplifie.

Je ne les dirai pas ces mots, car je ne sais à ce moment précis si c'est mon orgueil ou de l'amour. Mais putain quel amour! Je ne suis pas amoureuse de lui tel que le commun des mortels l'entend, puisque je sais et je respecte notre contrat. Parce que je sais que nous tenons l'un à l'autre énormément, mais qu'il n'y a rien de plus que cela. Alors pourquoi je réagis comme cela? Pourquoi j'ai mal en dedans à ce point là? Pourquoi cette nausée me tient depuis deux jours, m'empêchant de manger quoique ce soit? Besoin de retrouver ma solitude et en même temps cette envie de lui hurler constamment "Serre-moi"!

Relations humaines impossibles!

Je suis condamnée à ne jamais trouver la paix... Je gâcherai toujours tout ce que je touche. Même cette chose merveilleuse qu'il m'a offerte, je suis en train de la rendre immonde de part mes questionnements et mes prises de tête.
Une nouvelle fois cette peur de perdre quelqu'un de cher, une nouvelle fois cette peur d'aller trop loin, cette peur de me tromper... Pourtant tout est toujours plus simple sous le pelage de Beaver. Je n'aurai jamais dû abandonner ma pelisse. Je n'aurai jamais dû écouter ces voix ensorcelantes me dire d'ôter ma carapace.
Le premier est parti lorsque le deuxième est apparu... Et disparaîtra certainement bientôt, si je ne la retrouve pas et que je reste dans cet état de réflexions qui ne mènent à rien sinon aux larmes...

Rendez-moi ma carapace... S'il vous plaît... Je ne veux plus pleurer... Je ne veux plus aimer...

 

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17 octobre 2010 7 17 /10 /octobre /2010 14:48

Peut-on dire qu'il ait fané? Je ne sais et saurai le dire, toujours est-il que ce matin j'ai l'impression nette et désagréable qu'il a séché. Il a séché sur pied. Pourtant les pétales sont toujours là, accrochées aux branches et aux feuilles. Elles ne tombent pas, et pourtant, le rosier a perdu de son éclat, de sa beauté. Aujourd'hui lorsqu'on le regarde, il est plus sombre, plus noir. Le rosier est devenu plus fragile, le moindre courant d'air pourrait altérer ses feuilles, qui tomberaient alors lentement imperceptiblement presque sans bruit, comme ces larmes tardives qui roulent sur un oreiller.
Pourtant il a eu son heure de gloire. Ses pétales rouges écarlates qui jaillissaient en écho à son sourire. Ses épines acérées auxquelles il fallait faire attention pour ne pas voir la chair s'ouvrir et pleurer entre douleur et plaisir d'être touchée. Ses feuilles emplies de sève qui regorgeaient de promesses et de ferveur.
Ce matin le rosier a séché. Il a revêtu sa pelure. Sa pelure du temps qui passe et qui fait que les rides apparaissent, que les illusions s'envolent et qui font prendre conscience que tout est éphémère. Tout est tel le rosier. Provisoire. Un instant de beauté, une éternité de fenaison. La beauté semble si éphémère par moment. Mais on redécouvre vite la réalité de la nature et de ses lois. Tout est fait pour être et disparaître, un jour ou l'autre, le trépas, la sécheresse passe. Bien sûr la giboulée déclenche une effervescence de bonheur, pensant ainsi au rosier fleuri, au rosier fort et vigoureux. Mais n'oublions pas que les fleurs ont une durée de vie si infime. Peut-être pour cela que je ne les affectionne pas.

Ce matin, je regarde ce rosier qui pique encore et qui fait mal, fâné, tel un évènement passé. Il reste les stigmates de son passage, par son feuillage éparse, par ses épines venimeuses car séchées. Oui ce matin je regarde ce rosier dans les feuilles. Oui ce matin je regarde ce rosier et ces pétales que mon simple soupir pourrait faire tomber définitivement. Mais je n'en ferai rien. Une nouvelle pétale séchée vient se poser sur mon coeur. Une nouvelle fois elle va s'incruster lentement, péniblement, telle la sensation de l'épine qui pénètre la peau et qui se plante dans le doigt.
Alors comme à d'habitude, je porterai mon doigt blessé à la bouche. Plisserai les yeux. Une larme mourant au coin de l'oeil. Et dans l'aspiration du moment, me dirai que cela va passer... Encore une fois!

 

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