Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 10:00

Elle a déposé son doigt sur la sonnette, attendant que cette porte s'ouvre. Ce qui ne tarda pas... Ses yeux radieux, son sourire enjôleur firent qu'elle sentit une douce chaleur l'envahir et s'envoler tous ses doutes. Elle pénétra dans cet appartement, ses talons résonnant doucement sur le sol. Il l'aida à retirer son manteau et découvrit son dos totalement nu, cette robe évasée laissant apparaître ses épaules laiteuses, ses reins naturellement cambrés et ses mollets fuselés par ses talons.
La lumière tamisée, du jazz en fond sonore, l'odeur enivrante... Et puis cette chaleur ambiante due aux multitudes de bougies. Elle sourit en voyant la pièce, cette douceur planant naturellement... Et puis cette chanson...
Elle sent sa main se poser sur sa hanche, l'attirant à lui, la faisant se retrouver face à lui. Cette main glisse sur le bas de son dos, l'autre enlaçant ses doigts. Deux corps qui se frôlent, cette brûlure douce à travers le tissu. Ses yeux plongés dans les siens. Leurs sourires complices... Douce connivence.
Son corps se presse doucement contre le sien. Leurs pieds commencent doucement à se frôler. Leurs corps s'accordent.
Lentement, ils se laissent porter par cette musique. Sa joue posée contre la sienne, elle se sent flotter n'entendant que son coeur battre.
Ce silence entre eux, et pourtant tout ce vacarme! Leur souffle, leur respiration, leurs gestes lents et tendres. Cette main caressant lascivement cette peau, ce dos, cette épaule. Ces lèvres traçant des brasiers à chaque effleurement.
Et puis...
Ces mains l'enlaçant... Lui ne la quittant pas des yeux, l'attirant vers lui... Elle venant se lover contre lui... Si proche...
Ce silence...
Ces regards si tendres et si complices que plus rien n'existe...
Et enfin...
Ces lèvres qui s'effleurent, se touchent, se goûtent, se dégustent, pendant que les mains effeuillent...

Travelling arrière... Lent... Si lent... Tellement lent...

Je m'éveille... Sereine... Un sourire aux lèvres... Un ange..................................

Partager cet article
Repost0
23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 15:33

Un mot, un geste, une attention est la grisaille s'envole. La sérénité est de retour, juste par un moment, un simple appel, quelques mots, quelques silences, mais tellement évocateurs ceux-là... Et voilà, le sourire revient, le coeur s'allège, le corps se libère... Vole!
La magie est tout autour de cette relation. Une évidence! Pourtant j'essaie de chasser mes doutes, de me remémorer ses mots, ses promesses à mi-mot, sur ce lien entre nous; sur ce lien qui sera toujours plus fort que le reste. Ce respect, cette douce passion entre nous est toujours là.
Alors c'est vrai qu'hier soir j'ai repris mes esprits. Et j'ai remonté le temps, et je me suis rappelé ce que nous nous étions promis quant à notre relation. Juste que nous étions attachés l'un à l'autre, mais sans aucune promesse d'engagement de part et d'autre. Nous ne nous sommes jamais promis le grand amour ou quoique ce soit d'autre, juste une affection, un amour tout particulier nous liant, et bien au-delà de ce que les livres nous racontent quelques fois...
Mais sa demande, sa suggestion de m'ouvrir à lui, ces déceptions que je viens de connaître, tout çà a fait un terreau fertile à mes doutes, à mes questions. Mes doutes m'ont assaillis et m'ont fait croire que mon amour n'était plus aimable.
Je me suis trompée, fourvoyée, car j'ai besoin, j'avais besoin, de ce regard, de ces mains, de cette tendresse. Mais que cette quête de tendresse peut être cruelle car elle m'a fait perdre la vue. Je ne le voyais plus lui, avec ses qualités et ses attentions mais surtout sa réalité. Non je voyais un être inconnu, imaginaire, guidé par mon manque et j'en oubliais toute la réalité, toutes nos discussions, tous nos gestes.
Mon ange est toujours aussi beau, et je sais que bientôt il sera physiquement là, près de moi. Je le sais, il me l'a dit... Encore quelques semaines...
Alors au revoir Diable enjôleur, mon ange a repris sa place. Mon esprit s'est désembrumé... Je suis à nouveau Moi! Passionnée... En fait je crois que c'est là que tout blesse... Trop passionnée, trop entière... Besoin de vibrer à chaque seconde...

Et puis j'ai de la chance... Enormément de chance... De vous avoir... Les attentionnés, les tendres et les fougueux... Les amis et les complices... Les discrets et les impulsifs... Et puis, ce matin, en buvant mon café, j'ai pris conscience que j'avais tous ces êtres tendres et attentionnés autour de moi, que je ne suis pas seule, qui m'apportent leurs mots, leurs attentions, leurs baisers ou étreintes virtuelles mais bien réelles à mon âme...

Alors oui j'ai de la chance!!! Et là tout de suite maintenant, j'ai juste envie de murmurer...


Merci!

 


(le titre n'est pas de moi... mais de Zola...)
Partager cet article
Repost0
19 octobre 2009 1 19 /10 /octobre /2009 20:00

Comme je vous le disais il y a quelques heures, je ne sais pas ce qui m'a pris ce matin d'inviter mon ex-amoureux à venir boire un café à ma maison. J'avoue que sur le moment l'invitation m'a autant surprise que lui, qui est resté sans voix au téléphone. Il faut dire que cela fait quelques mois que nous ne nous sommes pas vus, et que je lui ai reproché ses appels quasi-quotidiens. Toutefois, je sais, je me doute qu'il a rencontré quelqu'un, car depuis maintenant un petit mois, il me téléphone moins et il est parti en vacances... Chose que nous n'avions jamais fait ensemble.
Donc ce matin, je l'ai convié à passer, et une fois raccroché, je me demande bien ce qui m'a pris. De toute façon, c'est quelqu'un que j'aime bien, et notre histoire est derrière nous maintenant. Il a compris ma relation avec H, il a compris mes attentes... Donc nous pouvons maintenant passer à autre chose et surtout nous voir entre adultes intelligents.
Alors vers 11h45, il a sonné. Il n'a pas changé, toujours habillé impeccablement, rasé de près, parfum capiteux. Il entre, et gêné se dirige vers le salon. Il ne me fait pas la bise... Je souris intérieurement de cette distance. Je lui sers un café. Et nous commençons à discuter. Boulot, météo, l'avenir, sa recherche d'appartement à acheter... Mais il ne me regarde pas. Jamais! Nos regards ne se croisent pas, et si jamais cela se passe, il tourne la tête aussitôt. Il est à un bout du canapé, moi de l'autre, commente mon changement de décoration. Bref des futilités. Et cette gêne qu'il a quand nous sommes tous les deux. Cela me fait doucement sourire. Il joue avec son briquet, avec son collier... Et je remarque qu'il porte toujours mon cadeau...
Les minutes, puis l'heure passe assez vite... Enfin l'heure... Il est presque 14 heures lorsqu'il se décide à partir. Je le sens entre deux eaux. Je me demande bien ce qu'il va me dire. Je suis contente de l'avoir vu, car j'ai une affection certaine pour lui. Et il ne peut s'en empêcher. Il me demande ce que je fais ce soir... Euh.... Je reste évasive. Je sais comment cela va se terminer. Comme la dernière fois! Il va venir, va picoler, fumer un peu, et tirer son coup... Certes bien, j'avoue, mais pour quelle finalité?
Mais lorsqu'il passe le pas de ma porte, il se penche, me fait la bise. Refermant la porte, j'ai un sourire aux lèvres... Un sourire de garce! Je ne sais pas pourquoi, j'ai cette sensation de garce quand je le vois, pourtant je ne suis pas du genre à me venger, mais ce serait tellement simple de lui dire oui, que le jeu en est faussé. Je ne sais vraiment pas pourquoi il déclenche en moi cette attitude. Peut-être parce que pendant deux ans il s'est un peu foutu de ma gueule alors que j'y croyais... Je ne sais pas.
Toujours est-il qu'à peine parti, cinq minutes plus tard, mon tel sonne. C'est lui... "Si tu ne peux pas ce soir, c'est dommage, mais alors peut-être demain soir?" Ben je sais pas... Je lui dis...
Et merde, qu'est-ce-qui m'a pris de lui dire de passer? Maintenant il va vouloir qu'on se revoit, et je n'ai pas envie de remettre le couvert... Je crois que j'avais besoin de sentir que j'étais toujours aussi désirable et bandante à ses yeux. Je ne me suis jamais sentie aussi sûre de moi et sexuellement attirante que lorsque j'étais avec lui... Doutais-je autant de moi pour le faire venir? Je me le demande... En tout cas, il a réveillé en quelques minutes la garce qui sommeille en moi... Gniac!


Partager cet article
Repost0
19 octobre 2009 1 19 /10 /octobre /2009 10:35

Dans la série je réfléchis pas avant d'agir... Je crois que je score...
Mon ex-amoureux vient de me téléphoner... Quinze jours que je n'avais pas de nouvelles, sachant qu'il me téléphone normalement tous les deux jours, pour savoir comment je vais et que je reste évasive sur ma vie. Et là il me téléphone... Et...
Je me suis surprise à lui proposer de passer boire un café!!!!! Chez moi!! Je crois qu'il a été aussi surpris que moi!
Mais qu'est-ce-qui m'a pris???????? Je n'en sais strictement rien... C'est sorti tout seul... Je crois que E a raison, il ne faudrait pas que je reste amie avec mes ex; cela me jouera toujours des tours.
Et puis j'ai appelé H hier soir, je ne suis pas tombée à un moment très judicieux apparemment. Il m'a dit qu'il me rappèlerai ce soir... Avant de me faire de gros bisous... Pourquoi j'ai cette sensation que je vais encore attendre comme une cruche qu'il appèle, et ce doute qu'il ne le fasse pas, cette peur qu'il n'y pense plus aujourd'hui...
Je suis définitivement folle je crois...
Enfin je sens que cela va encore être un grand lundi! Je déteste les lundis!

Partager cet article
Repost0
18 octobre 2009 7 18 /10 /octobre /2009 13:26

Mon vendredi a été une soirée étrange... Emplie d'illusions et de désillusions en quelque sorte. Je m'explique...
Vendredi soir, j'ai enfin rencontré Lestat, moins "noir" que je l'imaginais malgré nos discussions, mais j'étais bien. La rencontre de deux personnes n'est jamais des plus évidentes, surtout lorsqu'il se passe un semblant de magie... Illusion virtuelle. Je suis à l'aise à ses côtés, comme si on se connaissait déjà. Passé le trouble du premier regard, la discussion se fait naturellement. Il est tout proche de moi, sur ce canapé. La musique résonne dans mon appartement, une musique que nous écoutions déjà ensemble la veille. Et puis...
Et puis son corps s'est approché de moi... Sa main... Son visage... Son regard dans le mien... Et sa bouche effleure tendrement la mienne, sa main douce et tendre enveloppe ma nuque. Mais...
Mais je bloque... Mon corps refuse cet instant; mon âme refuse de s'ouvrir. Ses lèvres se font tendres et douces, sa langue se fait agile et tempérée... Mais je recule. Je ne peux... Je ne peux pas accepter cette approche. Les larmes me montent aux yeux, mon coeur me fait mal. Je n'accepte pas cette tendresse, cette attention. Cela ne vient pas de lui, non c'est moi! Uniquement moi, mon moi le plus tendre qui se refuse de s'ouvrir à cet homme.
Tout se bouscule dans ma tête, je me fonds en excuse, ne comprenant pas ce qui m'arrive. Enfin si je le sais. Ce n'est pas lui. Ce n'est pas de lui dont je veux cette attention. Je ne suis pas à l'aise et d'un seul coup, la pièce tourne. Cet endroit est le nôtre... Cet endroit est notre bulle intime, à moi et H... Le nom est lâché dans un murmure, une larme coule au moment où je réalise la raison de mon refus. Je ne peux donner, offrir cette tendresse à quelqu'un d'autre que cet ange qui a volé mon coeur il y a maintenant plus de 8 mois.
Cette pièce est la nôtre, et je ne l'avais encore pas réalisé. Je crois que cela n'était pas une bonne idée que de recevoir Lestat chez moi. Je suis égarée dans mes pensées. Lestat me regarde tendrement, me sourit... Il essaie de me calmer, de me rassurer, qu'il comprend et qu'il n'est absolument pas déçu de part mon attitude et ma réaction. Il se fait attentif et tendre. Il a compris que je ne pourrai pas lui offrir ma tendresse. Il n'est pas venu chercher un corps, et me rassure en me disant qu'il est content de me rencontrer, qu'il m'apprécie et que cela ne changera rien à nos échanges.
Nous commençons alors à discuter de nos vies, de nos attentes. Et tendrement il vient me prendre dans ses bras. Je crois que je suis restée des heures à me faire bercer par Lestat, tout en écoutant cette musique forte et douce à la fois. Nous savons tous les deux que notre relation restera amicale, aucun de nous ne voulant de sexe pour le sexe. Pas ce que nous recherchons l'un avec l'autre.
Trois heures plus tard, Lestat se décida à partir. Ma gêne passée, et surtout une fois m'avoir rassurée sur la continuité de nos échanges, il passe le pas de ma porte. Je me retrouve devant ce constat, troublant, où je sais que je ne pourrai pas offrir, donner ma tendresse amoureuse à quelqu'un d'autre que H. Je savais que je tenais à cet homme mais je ne savais pas que cela avait pris cette ampleur. C'est lui qui me fait rêver, c'est lui qui me transcende. Je me sens comme possédée, et même si cette sensation me grise souvent, vendredi cela m'a mise en colère de me rendre compte que je dépendais de lui en quelque sorte. Emotionnellement je dépends de ses bras, de sa tendresse...
Je ne savais pas que cela pourrait m'arriver à nouveau. Et si... Et si cela est revenu, ce sentiment doux et violent, ce sentiment puissant et quasi indescriptible.
Mais que vais-je faire? J'ai toujours refusé de me laisser attacher comme çà... Je m'étais juré plus jamais et voilà que cela me rattrape.
Je ne me vois pas attendre... Et pourtant...
Je ne me vois pas patienter... Et pourtant...
Je ne me vois pas espérer... Et pourtant...
Je vais attendre encore... Un peu...

Partager cet article
Repost0
16 octobre 2009 5 16 /10 /octobre /2009 13:30

Énigmatique... Tout ceci est bien étrange... Comme je vous le disais, j'ai commencé à papoter avec Lestat... Mais qui est Lestat?
En réalité, c'est un personnage de fiction de Anne RICE, le héros d'Entretien avec un Vampire, qu'une nana comme moi adore... Le film bien sûr. Le rôle a été joué par Tom CRUISE. Lestat est un vampire, visionnaire, protestataire, et qui se réveilla en 1984, pour raconter sa vie et surtout monter un groupe de rock; il est chanteur. Il n'est pas totalement méchant, mais solitaire, et autour de lui une grande interrogation plane... Il se questionne sur lui, sur son état de vampire, ses congénères... Bref il réfléchit... Énigmatique et sublime.
Et bien j'ai rencontré Lestat il y a quelques jours comme je vous le disais. Pourquoi ce surnom? Parce qu'il est énigmatique, cultivé, a un sens prononcé pour le noir, est hyper calé en musique, en littérature... Un homme avec un cerveau, une sensibilité... Et oui! Il y en a!! Arrêtez de rugir derrière votre écran, vous qui me lisez êtes comme lui... Enfin pour le cerveau en tout cas. Sic!
C'est vrai qu'il est tout en plein et en déliets. Nos conversations ont commencé la semaine passée, et tout de suite il y a eu un déclic. Je ne sais trop pourquoi. Est-ce le vouvoiement que nous utilisons pour nous parler par écrit? Est-ce les heures de discussions le soir en partageant nos musiques transcendantes? Est-ce son côté fragile mais cachant une bestialité sans borne? Est-ce nos goûts communs et nos divergences? Je ne sais pas trop...
Toujours est-il qu'il est sensible et féroce, et que ce doux compromis m'a toujours aimanté... Nous aurions pu nous voir très rapidement, habitant la même ville, mais nous avons décidé d'attendre, ne pas transformer cette relation naissante en plan cul, et n'avoir que le sexe pour le sexe. Car bizarrement, nous ne sommes pas sur ce registre. Non! Nous parlons musique, littérature, politique, vie sociale, et de nos fantômes. Notre attirance pour l'obscur, pour le noir, pour le métaphysique fait que nous nous comprenons à demi mot. Et tout ceci est fort agréable.
Alors au moment où j'ai le plus besoin d'une oreille attentive, d'une épaule, lui arrive et me l'offre sans contre-partie. Une délicieuse séduction s'est mise en place et je ne sais absolument pas où tout cela va nous mener. Je me méfie cependant de moi. Je tiens énormément à H, mais mon ange s'est envolé, et la distance, le silence qui se fait entre nous me torture et me bouleverse, j'avoue. Je reste coi quant au fait de ce détachement et n'ose croire qu'il vole vers d'autres cieux que mes bras. Mes interrogations et mes doutes souvent m'entraînent vers d'autres bras, d'autres draps. Alors je reste prudente... Mon coeur est à lui, c'est avec lui que j'ai envie de m'envoler, de m'épanouir... C'est lui qui m'a réappris à toucher et je ne veux toucher personne d'autre que lui, mais...
Mais devrai-je fermer la porte à quelqu'un qui me parait sensible, qui me fait sourire, qui me réveille et me bouscule un peu dans mes réflexions? Je ne pense pas... Je suis aujourd'hui dans le flou. Dois-je attendre que mon ange revienne? Et s'il ne revient pas, est-ce que je ne regretterai pas d'être passée, peut-être, à côté de quelqu'un? Je n'en sais rien...
Alors cet après-midi, je vais rencontrer Lestat... Je vais découvrir cet homme noir et émouvant, ce yin et ce yang... Il a la même complexité que moi... Et je pense sincèrement que cela sera un ami pas comme les autres... Une amitié câline... Une amitié tout court... Je n'en sais rien du tout, et je ne veux pas me poser la question. Peut-être serons-nous déçus de voir l'autre... Peut-être cela changera-t-il nos discussions et nos échanges nocturnes... Je me dis que si je ne le rencontre pas, je ne saurai pas... Et puis si effectivement nous nous entendons et que cette amitié perdure, peut-être que j'aurai droit enfin d'avoir quelqu'un qui me prenne simplement dans ses bras, juste pour sentir une chaleur, juste pour me réchauffer et arrêter de réfléchir pendant quelques instants...
Mon âme est à H, ne vibre que pour lui, ainsi que mon coeur... J'ai abdiqué pour lui! Je suis devenue guimauve pour lui! Mais je n'ai pas envie de remettre une armure, je n'ai plus envie de retourner en arrière, de ne plus toucher, de ne plus être touchée... J'ai cette envie, ce besoin aujourd'hui, à cause de lui, grâce à lui... Et j'ai besoin de prendre... J'ai besoin de prendre de la tendresse, besoin de prendre de l'attention... Pas que je n'ai plus envie de donner, loin de là, mais j'ai tellement donné que j'ai un faim de douceur et de chaleur.
Je reprends pied doucement... Je ne veux faire l'amalgame de rien... Mais cet après-midi, je rencontrerai cet être paraissant si noir mais que je vois si blanc... Cet être si troublant qu'il en est rassurant pour moi. Alors je verrai...

Partager cet article
Repost0
15 octobre 2009 4 15 /10 /octobre /2009 14:10

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas... Sauf que si parfois! Mais pas hier... Journée comique! Ou pathétique... Allez savoir.
Hier matin je me lève, la tête embrumée, et pourtant je ne prends pas les médocs du doc! Ben oui, les anxiolytiques me ruinent mes journées! Je me lève en début d'après-midi, gazeuse, et je m'éveille au moment de reprendre le cacheton de couleur le soir, pour mieux m'assommer et dormir... Alors deux jours à les prendre, et STOP! Je vais me réguler seule... Non mais alors! Tant pis, j'aurai des nuits d'insomnie, tant pis j'aurai des jours pluvieux, mais au moins j'affronte les démons. Je ne vais pas m'en cacher, alors qu'ils sont à la porte. Ce ne serait que trop simple.
Donc je me lève, doucement... Je me pose... Une nouvelle journée, une de plus... Et puis sirotant mon premier café de la matinée, je rêvasse à mon ange. Pourquoi est-il silencieux? Pourquoi me parait-il si distant? Les questions s'enchaînent doucement... Mais un cliquetis vient brouiller mes pensées. Je coupe le son de la sono, tend l'oreille. Ben oui, j'avais bien entendu, on essaie d'ouvrir ma porte!!!!! Je me lève, jette un coup d'oeil à travers la porte. Grand, brun, costard, mallette et ordinateur à la main, ce monsieur tente d'ouvrir ma porte en glissant une clé dans le verrou! Sèchement j'ouvre le verrou, il sursaute. Sa surprise sur le visage me ferait presque sourire. Il m'explique qu'il est le nouveau locataire. Ah oui mais çà va pas être possible, je suis pas au courant! Il me montre le numéro de l'appartement, le papier de l'agence. Je suis bien embêtée mais je vais pas le laisser emménager chez moi quand même, bien que son regard noir soit à croquer... Çà me ferait de la compagnie! Il est tout gêné, m'explique qu'il vient de débarquer dans la ville, ne connaît personne et n'a même pas visité l'appartement. Il est là pour le boulot durant huit mois. Nous discutons, lui sur le pallier et moi derrière ma porte, ébouriffée quand j'y pense... Arfff! Je lui indique que le logement d'à côté est vide; peut être l'agence s'est-elle trompé. Il me demande d'attendre, à voix basse, se tourne, et essaie la clé. Çà s'ouvre!!! Il se confond en excuse de m'avoir fait peur. Me souhaite une bonne journée... Et me lance un... "Moi c'est A, je suis enchanté d'avoir une voisine aussi sympathique et jolie que vous. Bonne journée." Et dans un merci tout aussi confus que mes joues, je referme la porte...... Un mercredi matin qui commence bien!
Après cet épisode qui me donna le sourire, dès le matin, j'avais rendez-vous à la plus grande entreprise de France. L'ANPE. Ah pardon on dit Pôle Emploi maintenant!!! J'y suis allée amer, d'autant plus que j'avais rendez-vous à l'agence qui avait centralisé mes annonces lorsque je cherchais des salariés. Joli pied de nez. Alors j'avais tout préparé bien consciencieusement. Et puis me voilà partie, masque de confiance sur le visage, habillée telle la working girl que je sais être. Ne rien montrer! Surtout pas à eux! Je ne sais pas pourquoi mais c'est comme çà! Alors l'entretien se passe, le montage du dossier, et on en vient à la recherche elle-même. "Pourquoi n'avez-vous pas besoin d'aide dans vos recherches", elle me dit. Ben c'est un peu mon métier à la base. Rappelons que j'ai été quatre ans et chargée de recrutement et responsable d'une agence d'intérim, alors le retour à l'emploi je connais un peu. "Pourquoi vous avez coché oui partout, pour le cv, les lettres de motivations, les recherches sur le net..." elle continue de me dire. Je reste calme, et lui ré-explique que tout çà je le maîtrise. Que j'ai juste besoin de trouver un poste, mais le chercher, je sais faire et que je n'ai pas besoin de faire des ateliers pour cela. Elle fait une moue qui a tendance à m'agacer, mais bon, je reste zen. Et là, l'apothéose. Sur leur dossier, il y a des questions ouvertes en mémo, là où j'ai marqué "demander comment postuler en interne". Elle sourit et me dit qu'il y a un site exprès pour cela. Elle commence à le noter sur un papier. Elle est plutôt enthousiaste... Je suis surprise. Je lui demande alors si il y a les différents types de poste déclinés. Elle me regarde surprise. "Ben pour être conseillé c'est un concours!" Mais je lui explique que je ne veux pas être conseillère. Je vise un peu plus haut quand même, un poste de responsable d'agence ou responsable de région. Et là, j'ai halluciné! Elle est devenue toute rouge, les larmes quasi aux bords des yeux, et en levant le ton, elle a commencé à me dire que je dénigrais son travail, que je la prenais pour une merde, que je n'étais pas assez bien pour travailler en front office! Je suis restée sur le cul!!!!! Si si je vous assure! Et encore elle a eu de la chance que ma journée avait bien commencé, car sinon je pense que j'aurai perdu mon sang froid. J'ai tenté de lui expliquer qu'en fonction de mon cursus et de mon expérience, j'avais d'autres prétentions que d'être conseillère. Et elle s'est emportée et a quitté le box! Je me suis retrouvée comme une conne et complètement hallucinée. Je sais je me répète mais bon... Du coup, un de ses collègues, qui avait entendu la conversation est venu me trouver, s'est excusé pour elle, et a fini l'entretien...
Je suis repartie, encore sous le "choc" de cet entretien, mais je vous avoue, qu'une fois montée en voiture, j'ai éclaté de rire! Rire pathétique, mais rire quand même! Quand je dis que je vis dans un monde de fous! Un mercredi tout plein de surprise!
Car le soir... Le soir... J'ai croisé... Lestat... Bien sûr c'est un surnom que je lui ai donné... Je vous expliquerai pourquoi, promis... C'est mon chouchou rencontré sur Adopte un mec, je vous en avais parlé ici. Et du coup, mon mercredi s'est bien terminé...
Même si je n'ai toujours pas de boulot, même si financièrement çà va être galère, même si je n'ai pas de nouvelles de mon ange, même si je me sens seule bien trop souvent... Je me suis endormie paisible et cela faisait longtemps...


Partager cet article
Repost0
13 octobre 2009 2 13 /10 /octobre /2009 16:46

Silence... Encore et toujours... Et j'ai envie de présence, de chaleur, de ... dialogue...
Mes pensées s'entrechoquent ; la fumée envahit mon home ; je fume clopes sur clopes ; je ne compte plus les cafetières, ni les nuits d'insomnie d'ailleurs. Pourquoi cela me choppe-t-il ainsi, maintenant? Mes nuits sont parait-il blanches, pourtant pour moi elle sont noires, car je le revois... Je LE revois joueur, souriant et je ressens ce coeur qui bat... Qui battait... Et aussitôt cette nausée arrive! Aussitôt cette rage envahit mon âme ; cette rage, cette colère envahissant chaque pore de ma peau!
Tout vient de là! TOUT vient de là!!!!!
Un mois que je me retrouve face à moi-même, et quel constat! Je ne peux plus me cacher, me noyer sous l'hyper-activité. Je me suis enfoncée dans le taf pour ne plus sentir... 10 ans! Dix putain d'années pourtant et toujours cette colère en moi... Et m'apercevoir enfin que tout découle de çà... Ma perdition, ma cicatrice, mon incapacité à Aimer!
Amalgame, mélange des genres. Toutes ces questions que l'on se pose, et dont on n'aura jamais les réponses, tout simplement car il n'est plus... LACHE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Je regarde au fond de moi... Je regarde l'intérieur, je me bouscule, je veux comprendre. Comprendre pourquoi parler de lui m'est toujours impossible? Pourquoi parler de lui me fait encore mal? Pourquoi me parler de lui me fait me refermer, me cloîtrer dans un mutisme total... Autiste sentimental!
Tant que l'occupation est là, je n'y pense pas, et mets une chappe de plomb. Mais dès que le temps se suspend, je le revois, il remonte à la surface! Et je me mets en colère... Contre moi! Contre Lui! Contre Elle!!
Alors à certains moments je craque et je ne suis pas fière de moi après coup. Colère, rage fulgurante, capables de me faire péter une porte de rage plutôt que de voir mon poing finir sa course sur son visage de ****.
Et je me fais peur!
Et ce silence... Comme un poison qu'on redoute, l'abîme la plus sombre... L'absence, l'insupportable! J'ai besoin de cet autre, que je pensais aimer, aujourd'hui, au présent, mais voilà que je me mets à douter... Je doute que je sois aimable! Non je doute qu'il soit aimable! Fais chier je me perds!!!
Juste besoin d'un mot, d'un signe... d'un "j'arrive"... Mais cela sera-t-il suffisant pour me sauver de ce démon, de ce fantôme. Il a réussi pourtant à me faire penser que je pouvais aimer avec la même intensité, le même abandon... Ressentir cette évidence, cette osmose des âmes...
Abdiquer! Je l'ai fait et voyez où cela me mène aujourd'hui... Le silence, le doute m'assaillent... Alors je reste cette femme aimante et aimable, mais je referme l'âme... Le combat contre mon fantôme ne sera pour maintenant... Pas si je perds mes armes dès le premier round, car c'était lui mon arme contre cet ombre à mon coeur. Je dois prendre du recul, et me protéger de cet ange silencieux à mon coeur aujourd'hui.
Je ne renonce pas, mais les rêves sont dangeureux et peuvent être désillusions... Et pour éviter de me crasher en plein vol, j'anticipe...
Je l'espère ce mi-ange mi-démon, qui me cajole autant qu'il me bouscule... Mais j'ai besoin de mots maintenant, à ce moment précis de ma vie, et le constat de ma vie : Seule!  Entourée d'amis, de connaissances, de bons sentiments... Mais émotionnellement seule! Et j'ai besoin de vibrer, de sentir, de suffoquer....
MAINTENANT!!!!!!!!!!!!!!!!!

Partager cet article
Repost0
12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 21:15

La porte s'ouvre avec douceur. Elle a pris la précaution d'attendre que la minuterie du couloir s'éteigne, et par l'embrasure filtre un noir à peine moins noir que celui de la chambre. Elle entre silencieusement, referme aussitôt et reste immobile près du mur. J'ai entr'aperçu une vague forme mais je n'ai de sa présence à quelques mètres de moi que l'indice de sa respiration. Elle doit se demander si la chambre est vide ou non.

J'attends un peu. Quelques dizaines de secondes, une minute. Puis d'une voix que j'espère la plus posée possible:

"Assieds-toi. Il y a un fauteuil à un mètre à ta gauche."

Elle tâtonne et le trouve. J'entends son poids sur le siège. Je félicite intérieurement les tentures de velours de l'hôtel pour leur parfaite opacité. Mes yeux ont eu une bonne vingtaine de minutes pour s'habituer à l'obscurité, et malgré cela je ne vois même pas ma main posée sur l'accoudoir de mon fauteuil.

"Bonsoir."

"Bonsoir."

Sa voix ne tremble pas. Plus douce qu'au téléphone, un peu plus grave aussi.

"Je t'attendais."

Je laisse une longue pause. Je tends l'oreille pour entendre sa respiration, mais je n'entends que le sang qui bourdonne dans mes oreilles. J'ai la gorge sèche et l'estomac qui papillonne. Elle joue le jeu et garde le silence. Le bras de fer a débuté.

"J'aime bien ce noir. J'aime bien l'incertitude absolue qu'il nous donne. J'aime bien le fait que j'ignorerai toujours le dessin de ton visage, la forme de tes yeux, la couleur de tes cheveux ou la couleur de ta peau, et que toi aussi tu ignoreras l'apparence de mon corps. Tu ne sais pas comment je suis habillé, ni même si je suis habillé. Peut-être suis-je nu, durci par l'attente, avec le pouce et l'index qui montent et descendent doucement le long de mon érection et font perler de mon sexe les gouttes claires de mon excitation."

Un instant de pause.

"Peut-être même que je ne suis pas seul dans la chambre. Peut-être qu'au moment où ma bouche commencera à t'explorer, tu sentiras tout à coup deux mains te caresser les seins et une autre bouche se plaquer sur la tienne. Peut-être qu'au moment où ma queue s'enfoncera lentement en toi, une autre queue tendue se glissera entre tes lèvres et commencera un autre va et vient dans ta bouche. Ou, peut-être, est-ce une paire de seins gonflés qui s'écrasera sur ton visage ou une langue pointue qui parcourra les bords de ton sexe dilaté autour du mien. Tu as pensé à çà?"

"Oui..." murmure-t-elle.

"Et tu es là quand même?"

"Oui."

Ma queue en frémit. Je laisse le sujet en suspens...

 

La suite au prochain numéro... si vous aimez cet exercice de style... sourire... 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
9 octobre 2009 5 09 /10 /octobre /2009 15:25

La porte s'entrouvre et je me faufile... Comme cette odeur est âcre et suffocante! J'ai la sensation que les molécules obstruent mes bronches, me brûlent les poumons. Les yeux me piquent et s'assèchent ; mon corps se met à tressaillir. Pétrification!! Je ne peux plus bouger. Je ressens chaque parcelle de mon corps ; le moindre pore de ma peau ; la moindre perle de sueur...
Mon corps ne sait pas à quel point j'ai peur. Je ne me sens plus chez moi. Qui est-il? Je ne connais pas cette enveloppe! Où est-passée mon armure? Je lève la tête et je la vois qui s'élève. Elle monte ; elle me quitte. Elle tournoie sur elle-même, inlassablement et lentement. Elle s'arrête... Elle flotte dans l'air.
Je reste immobile, anéantie par cette séparation... Mon armure est si belle, étincelante malgré ses quelques ébréchures. Je l'admire! Mais je le préfère sur moi. Je ne l'avais jamais vu aussi belle, aussi magnifique.
Et puis, d'un coup, elle explose dans un fracas infernal. Elle explose littéralement, et une douleur indescriptible et démesurée m'envahit... Je hurle à n'en plus finir, je me sens écartelée... Et chacun des morceaux vient se loger dans ma chair! Je suis ciselée, poignardée. Aucun endroit de ma peau n'est épargné. Et durant tout ce massacre, toujours cette odeur obsédante, ce souffle nauséabond... Que me veulent-Ils?
Que se passe-t-il? Je me retrouve à genou, haletante, comme si je réapprenais à respirer ; comme si je venais de naître! J'entrouvre les yeux,et mes pupilles s'écarquillent de terreur. Du sang! Rien que du sang! Je baigne, je gis, je nage et me débats dans le sang. Je m'aperçois, comble d'effroi, qu'il s'agit du mien, s'échappant de chacune de mes plaies.
Au lieu de pleurer, de hurler, je le touche timidement. Il est chaud... Et je m'aperçois que j'aime sa sensation, sa douceur, sa texture. Je le porte à ma bouche, et son goût me titille les papilles. Doucement je me redresse et je ne perçois déjà plus la douleur. Je me sens totalement différente, indifférente à la douleur, à ce qui m'entoure, je ne ressens rien de l'extérieur, juste un état de plénitude, de bien-être, de flottement. Et je continue d'avancer dans ce couloir chaud, humide et obscur.
Je ne sais pas où je vais ; je suis incapable de le dire, de l'expliquer, mais j'avance. Au fur et à mesure que mes pas se succèdent, les plaies se referment, cicatrisent, et disparaissent. Cette odeur obsédante s'estompe et devient presque agréable.
Alors j'accélère le pas, sûre de moi, j'avance comme si je maîtrisais ces éléments. Mais mon front se bloque. Une main, une paume, vient se poser sur mon front brûlant et m'empêche d'avancer. Plus je force, plus je sens mes vertèbres se tasser. Je relâche la prise, mais il n'y a rien devant moi, absolument rien!
"Pourquoi vas-tu si vite?" Voix d'outre-tombe... Je ne sais pas, je me sens sûre de moi! "Vas plus loin!" Je me sens chez moi, comme si je connaissais déjà tout çà par coeur. "Et ta peur?" Elle a disparu, je crois, je n'ai plus peur, plus d'appréhension. Je sais que plus rien ne peut m'arriver de mauvais, car çà ne me touche plus, mon corps a été martelé, assailli... Mon cerveau a tellement géré de souffrance, que tout lui paraît futile à ce jour.
Et cette présence se rapproche, je l'entrevois, la devine, mais n'arrive pas à la distinguer.
Et un hurlement s'enfuit de mon être!!!!! Une main vient de perforer mon thorax à l'endroit du coeur. Des larmes coulent le long de mon visage. Tout mon être est tendu, et je la sens se retirer... Ce spectre tient ma vie entre ses doigts. Je vacille, je tremble... Une étrange nausée commence à monter en moi. Je suffoque, tel un poisson hors de l'eau.
A cet instant, je ne ressens plus rien, absolument plus rien. Je me retrouve vide, vidée, comme un gibier agonisant. Je redresse la tête et je vois cette chose qui bat entre ses mains, et je ne suis pas morte... Pourquoi?
Je regarde ma poitrine, et il n'y a rien... Pas de sang! Pas de trou béant! Rien! Nada! Je ne comprends rien... "Tu me l'as offert! C'est pour cela que tu es toujours vivante, vibrante!"
Non!!!!! Je ne lui ai rien donné!!! Cette ombre s'est servie... Seule! "Bien sûr que non, sinon tu serais morte... Tu n'aurais jamais survécu à tout çà!"
Mais pourquoi? Que m'arrive-t-il? Je ne me suis jamais sentie aussi bien, aussi moi! Comme si je venais de me révéler, de me relever. Pourquoi n'ai-je pas franchi cette porte plus tôt? Pourquoi ne s'est-elle entrouverte que maintenant?
Pour la première fois je suis vivante, je le sais, différente d'eux tous, mais véritablement moi, MOI! Avec une âme et un corps, et plus cette peur qui m'étouffait à chaque instant...
J'ai repris mon couloir, toujours obscur... Je ne sais pas où je vais, ni ce qui va se passer, mais une chose est sûre... Je n'ai plus peur de çà! Je n'ai plus peur de la Mort! Je n'ai plus peur de...
MOI!

Partager cet article
Repost0