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17 décembre 2010 5 17 /12 /décembre /2010 08:31

D'un revers de la main j'efface... Plus de traces sur mes joues, les yeux embués certes, lasse d'une nuit blanche, une de plus... Mais...
Coup de pieds aux fesses... Un petit mot d'ailes, un petit mot d'elle, une chanson, une musique douce à mes entrailles et hop hop hop... On redémarre!

Merci à toi ma belle, tu ne sais à quel point ton ptit message me touche... Oui je sais petit message personnel à celle qui se reconnaitra... Je n'en dirai pas plus... Sourire!

Merci à vous, merci à cette tite flamme qui scintille...

Je décolle...

 

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17 décembre 2010 5 17 /12 /décembre /2010 03:10

Tous les ans, à la même période, j'aimerai disparaître et réapparaître la première semaine de janvier. Je ne supporte pas ces fêtes de fin d'années. Elles sont tellement douloureuses pour moi. Et je crois que certain se rappellent du fiasco du réveillon de Noël de l'année passée. Le premier depuis plus de dix ans, et cela m'a fait une balafre que je porte encore au coeur.

Le réveillon du Nouvel An, lui avait été sous le signe de la féminité... Avec elle... Sourire... Bon faut que j'arrête de penser à elle, je vais pleurer sinon...

Alors cette année, je m'étais jurée de ne rien faire... Et puis... Et puis Loup débarque dans ma vie, bouscule, envahit... Et je suis prise dans ce tumulte, je n'arrive plus à m'en sortir, et en fin de compte je crois que je ne veux plus en sortir. Je le ressens depuis quelques jours, depuis qu'il n'est plus à la maison. Oui je vis notre première séparation depuis ces six derniers mois où tous les soirs il est là, où tous les soirs j'ai ses bras, où tous les matins j'ai encore ses bras, où nous avons nos moments de connivence, où je me sens bien, moi, heureuse, et pourtant jamais totalement entière.

Depuis dimanche, nous sommes éloignés... Il est dans sa famille, chose somme toute logique. Mais... Mais je serai le 24 avec lui, avec eux. Et cela me terrifie! Cela me terrifie car je ne sais comment je vais réagir. Je ne sais comment je vais le vivre. Et ce qui m'angoisse le plus, c'est la présence de son neveu... Ce bout de chou, Noël, les cadeaux, une famille... Et moi intrus, spectatrice de tout cela, la colocataire seule pour les fêtes. Les gens qui ne comprennent pas pourquoi je ne fais pas Noël.

Je suis angoissée comme jamais... Mais quelque part au fond de moi, j'ai envie d'y aller, j'ai envie de partager ce moment, mais je ne peux m'empêcher d'avoir peur, de craquer, de ne pas être capable. Je ne pense pas que Loup voit la torture que c'est pour moi. Je suis quelque part soulagée qu'il ne soit pas là en ce moment.

Mes nuits sont de plus en plus courtes, de plus en plus tristes... Quel matin je ne me réveille pas en pleurant? Quel matin je n'ai pas cette nausée qui monte? Je ne supporte pas de les voir... Cela me fait si mal à l'intérieur. Je pensais qu'avec le temps je m'habituerai à entendre ces rires d'enfants, ces caprices d'enfants, ces yeux éclatants devant les vitrines décorées. Mais c'est trop dur. Cela ne passe pas... Bien au contraire. J'ai l'impression chaque année que la cicatrice est plus profonde. J'ai l'impression chaque année que ma cicatrice me fait encore plus mal. Et pourtant je n'ai jamais été aussi moi, aussi entière dans mes relations aux autres.
J'ai l'impression d'être devenue une boulimique de la vie, une boulimique du don. J'en ai besoin tellement fort. Ce matin, je l'ai sentie près de moi... Je l'ai sentie toute proche. Je la sens rôder... Comme l'année passée... Je ne veux plus perdre les gens que j'aime. J'ai peur de ces ressentis...

Il n'y a rien de lugubre dans ce que je vais écrire, mais il y a une dizaine d'années j'ai fait le choix de continuer, je l'ai défiée. Elle m'a épargnée. C'en est suivi les douleurs, les cassures, ma cicatrice et mes désillusions, mais je suis restée debout. Je ne lui ai jamais cédé...

Mais aujourd'hui... Je me demande si je n'ai pas été au bout de mon chemin... Je suis incapable de regarder au loin, je n'ai pas d'horizon. Je suis incapable d'aimer, et incapable d'être aimé, je le sais, je l'accepte. Mes fantômes sont trop présents, ma cicatrice trop prégnante. Je m'évertue à faire le bien autour de moi, frénétiquement, comme pour rattraper tout le mal que j'ai fait aux personnes que j'aime et que j'ai aimé.

Je suis épuisée... Épuisée de vivre comme je vis... Épuisée...

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15 décembre 2010 3 15 /12 /décembre /2010 13:14

J'ai découvert çà ce matin dans ma voiture, en sortant de rendez-vous... Comme quoi c'est bien aussi d'être sur le terrain, çà me fait découvrir des musiques. Bon j'avoue que ce n'est pas trop mon genre ni mon style de musique, mais comment dire... J'ai adoré les paroles et le ryhtme! Si si je vous assure!!
Alors comme j'ai pas trop la possibilité d'accéder aux vidéos du bureau... Eh oui que voulez-vous c'est triste, ben je vous laisserai chercher... Mais je vous donne les paroles!! Un pur délice!!

 

"Moi je n'suis pas farouche mais j'embrasse pas sur la bouche
Je prefère qu'on me saigne plutot que de dire je t'aime
Je n'connais pas l'idylle mais en un battement de cils
Je commence à m'y faire
Je commence à vous plaire

1 2 3 Oui c'est à toi mais...
Oh laissez Lucie faire, elle a besoin de plaire
1 2 3 Non c'est pas toi mais...
Dans les mains des experts Je vais me laisser faire

Moi je suis libre comme l'air On me désire je me sers
Le choix est bien difficile entre ces garcons faciles
Je vis sans états d'ame et les dames m'envient
J'abuse de tous mes charmes et je désobéis... 

1 2 3 Oui c'est à toi mais...
Oh laissez Lucie faire, elle a besoin de plaire
1 2 3 Non c'est pas toi mais...
Dans les mains des experts Je vais me laisser faire 

Oh laissez Lucie faire Oh laissez Lucie faire
Elle a besoin de plaire
Oh laissez Lucie faire
Je vais me laisser faire
Oh laissez Lucie faire
Ca a l'air de vous plaire
Oh laissez Lucie faire..."

 

Promis dès que je trouve le clip je vous le mets en ligne...



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11 décembre 2010 6 11 /12 /décembre /2010 17:35

Parce que je viens de trouver cela sur le net... Moi qui déteste Paris, et tous les souvenirs qui y sont associés, me voilà seule dans un appartement qui n'est pas le mien, dans un endroit qui n'est pas le mien. Alors je navigue, j'occupe le silence ambiant et mon silence intérieur comme je peux.
Je traîne, je flâne... je lis, j'écris encore et encore à en perdre la raison.

Et puis au détour d'un chemin, cette mélodie, cette vidéo qui soudain me hurle à l'âme. Mes pensées s'envolent. Je me réfugie dans mes songes, dans mes rêves. Je me dédouble. Je me détache corporellement de ce qui me rattache ici.

Par la fenêtre, le gris, le froid... La neige qui disparait peu à peu. Ma langueur tout autant. Je m'aperçois depuis quelques jours que je suis mélancolique de nature... Une mélancolique souriante que je re découvre, que je ré apprends à vivre.

Je suis formes et déliés. Je ne suis pas triste... çà non! Pourquoi contrairement à ce que tout le monde pense, moi la mélancolie est ma meilleure amie. La solitude est mon allié. Pourquoi j'ai l'impression de n'être bien, que moi même dans cet état qui me tient si souvent. Etat que je maitrise. Pourquoi je ne suis pas que masque me direz vous? Parce qu'il arrive un moment où il faut assumer ce que l'on est, et moi c'est ainsi que je me sens vivante, vibrante. Lorsque je vacille, lorsque la respiration brûle, lorsque les larmes sont à la lisière de mes yeux, voilà ces instants où je me sens la plus vivante, la moins triste, la plus vibrante et réceptive.

Je ne suis que sourire depuis quelques temps, parce que je m'aperçois que malgré toutes mes désillusions, toutes mes amertumes, mes déceptions, les trahisons, je souris encore à la face du monde, et ce le plus sincèrement du monde.

Bien sur j'ai mes moments de colère, de ras le bol, mais je me protège très vite, peut être trop vite, dans cet état qui me fait tant de bien, qui me rassure. Je suis une rêveuse... Oh çà oui... Je ne m'invente aucune vie, à quoi cela me servirait. Je m'aperçois que la mienne est d'une richesse incommensurable. Je suis riche! Riche d'amour, riche d'amitié... Et tout çà je ne l'échangerai pour rien au monde.

Alors oui nous pouvons être mélancolique et heureux! Alors oui la mélancolie n'est pas forcément noire et vile. Elle est aussi refuge et sourire. Comme une petite flamme qui vacille, fragile... Mais qui réchauffe l'âme autant que le coeur... Sourire.

 

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11 décembre 2010 6 11 /12 /décembre /2010 14:59

Il m'a fait ôter ma carapace
Il m'a redonné confiance en moi
Il m'a fait découvrir les délices et les supplices
Il m'a fait voir ma face cachée
Il m'a fait quitter ma carapace
Il m'a fait oublier mes barrières
Il m'a rendue plus forte
Il m'a rendue plus libre
Il m'a rendue plus sûre de moi
Il m'a rendue folle
Il m'a rendue dingue
Il m'a rendue fébrile
Je n'ai jamais ressenti cela auparavant
Je n'aurai jamais cru être capable de dépasser mes blocages
Je ne me serai jamais cru capable de dire oui
Je ne me serai jamais cru capable de me soumettre avec douceur
Je ne me serai jamais cru capable de me sentir aussi libre
Je ne me serai jamais cru capable d'être aussi bien dans mon âme
Je ne me serai jamais cru capable d'accepter ce que nous avons partagé...
Je ne me serai jamais cru capable d'être soumise...
Soumise à Lui, Mon Maître!

Jamais je n'aurai pu imaginer endurer cette abstinence.
Jamais je n'aurai pu imaginer ce collier autour de mon cou.
Jamais je n'aurai pu imaginer ces pinces sur mes seins.
Jamais je n'aurai pu imaginer ces positions de soumise que j'exécutais tous les soirs.
Jamais je n'aurai pu imaginer qu'il existait une telle dévotion pour un autre être vivant!

Je n'aurai jamais cru que je serai capable d'être soumise à ce point là.
Pas ces soumises de pacotilles.
Pas ces jeux de soumission.
Soumise à l'état brut.
Soumise à l'état pur.
Soumise... Maître...

J'ai découvert la dévotion, l'amour absolu, le lien.
Ce lien.
Mon lien.
Notre Lien!

Mais Mon Maître n'est plus là... La vie joue parfois des tours... Je ne me sens ni triste, ni en colère, juste dépitée. Problème de confiance. Problème de disponibilité. Problème de dialogue.

Encore une fois!

Je pensais être à l'abri de cela dans cette relation. Je pensais être à l'abri des problèmes ordinaires. Mais non! Absolument pas! Je Lui suis attachée, Il sera toujours Mon Maître, je serai toujours sa soumise, et pourtant... Notre relation a connu les mêmes problèmes que tout autre relation homme-femme, alors que pour une fois j'avais l'impression que cette histoire serait intemporelle, presque éternelle. Je suis stupide? Oui peut être! Je suis naïve? Très certainement... Je la voulais tellement au dessus de tout le reste, je la sentais tellement au dessus de tout le reste!

Une déception de plus? Non! Juste une histoire de vie en plus, un épisode en plus... Une blessure en plus. Triste constat... Désillusion? Non pas vraiment... Enfin si un peu quand même! Mais comme d'habitude j'ai foncé tête baissée, parce que je vis comme je respire, j'aime comme je respire, et jamais jamais je ne saurai faire les choses à moitié.

Alors oui j'ai eu cette face cachée... Les relations D/s j'ai découvert, pas par curiosité, juste que cela m'est tombé sur le coin du nez comme çà... Heureux hasard, douce aventure, formidable connivence.
Jamais jamais jamais je n'oublierai ce qu'il m'a apporté...
Jamais jamais jamais je ne recommencerai...
Cela fait trop mal... Beaucoup trop mal... Bien trop mal... Et la douleur physique n'est rien, absolument rien, à côté de ce trou béant causé par le vide, l'absence et le silence. 

Et puis jamais, jamais, jamais, je ne me reposerai nue, entière, sans armure entre les mains d'un autre homme. J'aurai la sensation de le trahir, et je crois surtout que je ne ferai jamais plus confiance ainsi un homme, à un Maître. Ce que j'ai appris de cette histoire? Un maître reste un homme... Moi j'étais soumise à lui, avec lui, et je n'étais plus femme, plus stef, plus beaver, juste moi dans mon entité totale. Voilà pourquoi je ne recommencerai jamais, car je m'aperçois du risque que j'ai pris... Il aurait tellement pu me détruire. Je m'en aperçois aujourd'hui...

Alors je continue mon chemin... doucement, sereinement... Avec plein de souvenirs dans l'âme. 

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7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 13:30

A croire qu'ils se sont tous donné le mot en ce moment, mais cette phrase me revient aux oreilles tous les trois quatre matins. C'est dingue tout de même! C'est une phrase qu'on leur apprend à l'école des garçons vous croyez? Non parce que c'est tellement facile de sortir cette phrase à une fille qui en plus a une fibre "je culpabilise" exacerbée.

C'est vrai... Je culpabilise souvent, alors "Tu me déçois" forcément çà blesse!

Eh bien vous savez quoi? Même plus! Enfin tout dépend de qui me le dit bien évidemment, mais là est un autre sujet!

J'aimerai comprendre pourquoi dès que Nous, les filles, nous ne sommes pas disponibles, pas à l'écoute, pas là pour Ces messieurs, la première phrase qui tombe c'est "Tu me déçois". Ben oui c'est tellement plus simple de jouer sur la corde sensible des midinettes que nous sommes par moment! C'est tellement facile de nous rabaisser à notre rang de femme docile que nous sommes censées être pour que vous prêtiez un temps soit peu attention à nous.
Ben stop! Voilà!

Non mais c'est vrai, depuis quelques temps je fais un constat terrible. Nous devons être disponibles et libres pour vous quand Vous le décidez! Oui Messieurs vous êtes égoïstes (pas tous attention, j'en vois déjà bondir!! si si je te vois Cyril! rires!)

Mais j'ai un échantillon assez représentatif de mâles pour pouvoir tenir cette affirmation! Qui n'est heureusement pas une généralité! Soyons totalement honnêtes!

Certains hommes (et malheureusement une grande majorité) sont ainsi! Nous devons, je dois être, disponible pour eux quand bon leur semble. Un mail de retard, un rdv annulé, un appel écourté, un sms non répondu et c'est un drame! Mais laissez moi vivre à la fin!

Ce que je ne comprends pas c'est que lorsqu'il s'agit de quelqu'un qui ne me connait pas, je le conçois et presque pardonnerai cette phrase; mais quand c'est une personne que je connais, qui me connais depuis quelques temps, qui sait comment je fonctionne, je ne comprends pas qu'il n'accepte pas, et que cette phrase retentisse!

Ils me connaissent tous car je suis transparente et honnête, je ne triche jamais, j'accepte les règles du jeu à chaque fois, propres à celui que je rencontre, amicalement, amoureusement ou sexuellement parlant. Et bien même eux me le disent!

Mais c'est quoi cette phrase qui devrait être bannie? Ils se rendent compte des dégâts que cela peut procurer. Non parce que je suis pas la seule dans ce cas là, et c'est aussi pour toutes mes "soeurs" mes amies que je hurle çà aujourd'hui.

Notre place c'est quoi? A vos pieds? Silencieuse? Cette bonne chienne ou bonne chatte obéissante qui obéit au doigt et à l'oeil. Bien sur nous le sommes par moment, bien sur que nous aimons être ainsi à vos pieds pour votre plus grand bonheur. Mais c'est loin d'être une finalité! C'est une partie d'un tout! Mais ce n'est pas le tout!

Savez vous que les moeurs ont évolué? Savez vous que nous ne sommes plus ces femmes qui ont uniquement le droit au silence? Non il y a eu émancipation! Je vous l'apprends??? Mince alors quel choc... Je vous déçois???

Cà ne me touche plus! Je peux décevoir qui que ce soit que je n'aime pas, je m'en fiche maintenant. Tant pis! Avant je me remettais en question, je me persécutais toute seule pour comprendre pourquoi j'avais déçue, je culpabilisais, je me mettais en guerre contre moi. Ce temps est révolu!

Aujourd'hui, lorsqu'on me lance "Tu me déçois", si après analyse ma décision est en accord avec moi, avec mon moi, avec mes convictions, mes envies, mes choix les plus profonds... Alors tant pis!

Ma réponse? "Tu es déçu? Tant pis... Moi aussi... Que tu me comprennes pas..." Quel gâchis au fond. Et puis non, le gâchis serait de culpabiliser et de faire ce qui est demandé pour faire plaisir en s'oubliant en tant qu'être humain, en tant qu'individu!

J'ai un sale caractère? Peut-être! En tout cas je sais une chose... Je n'appartiens qu'à moi, à moi seule, mes choix me sont miens, me sont propres, et jamais plus je ne ferai les choses sans envie, sans vouloir, juste par obéissance aveugle et peur de la sanction. Jamais plus je ne fonctionnerai ainsi. Je préfère décevoir comme ils disent, plutôt que de perdre mon libre arbitre!

Point!

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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 15:43

...

Trois! Trois articles en une journée, un record... Mais ce besoin viscéral d'écrire, ce besoin de vider, de dire, de parler... Je suis cette après-midi toute seule, et c'est une journée timidement ensoleillée, mais elle a le goût de mes nuits sans lune.

Pourquoi cette putain de sensation ce matin? Pourquoi cette putain d'odeur autour de moi? Pourquoi je n'y arrive que d'une jambe, incapable d'avancer sereinement, je bute! Je bute sur les fleurs qui se transforment en pierre, je bute sur cette putain de confiance qui m'explose à chaque fois à la tête comme une bombe nucléaire.

Je mets le masque! Je mets la poudre sur mon visage, sourire figé, oeil lessivé! Je ne suis pas malheureuse, mais cette lassitude de l'éternel recommencement, cette lassitude de toujours tomber alors que je me sens forte.

Alors aujourd'hui je suis noire... Noire comme chaque jour qui passe, mais où le masque donne le change. Je suis vivante? Oui bien sûr! J'ai écrit un post heureux ce matin? Oui bien sur! Je suis complexité, je suis triste, je suis mélancolique et cette après-midi elle me touche de plein fouet, comme à chaque fois où je suis seule, comme à chaque fois où je me pose... Je suis l'envers et le décor, je suis la force et la faiblesse incarnées.

Encore une journée où l'âme saigne et rien qui ne peut étancher ma soif de vibration, tout me saoule, tout me désespère de bassesse et de bêtise. Un exemple? Je me suis réinscrite sur ce site de rencontres, quelle connerie! Voici que je suis harcelée aujourd'hui de messages pour me voir, me revoir, pour me parler, et tout çà me laisse un goût de dégoût. Pour quoi faire? Combler un cinq à sept entre la débauche et aller les enfants à l'école? Être une nouvelle fois celle qu'on voit en cachette, celle qui ne doit pas téléphoner, mais qui doit être disponible jour et nuit au cas où Monsieur aurait un moment. C'est à çà qu'on a droit quand on a 35 piges, célibataire, sans enfant? Un casse croûte prenant le relais sur Moumoune! Cela m'exaspère!!

Et après je dois continuer? Pour qui? Pour quoi? Cette putain de mélasse qui me fait croire que tout ce que je touche est sali par mes mots, mes sentiments, mes maux tout simplement...

Mais je suis sur le fil, je suis à fleur de peau, les larmes sont prêtes à jaillir au moindre claquement, au moindre regard un peu dur, au moindre soupir... Je lui ai dit! Je lui ai dit mais quelle conne! Je lui ai dit que je ne voulais pas qu'il parte... Je lui ai dit qu'il ne me gênait pas, et que je n'avais aucune envie qu'il prenne ses affaires et qu'il parte. Putain de mots de merde qui sont sortis, ceux là même que je me refuse depuis des années, depuis toujours de dire, ils sont sortis, ils se sont enfuis de ma bouche, parce qu'il a cru qu'il me gênait, que je voulais qu'il parte.

Mais qu'est ce que je fais??? Pourquoi je fais çà? Pourquoi je dis çà? Jamais je n'ai dit ces mots, ces maux à qui que soit... Et je l'ai dit comme çà, sans pudeur, comme si j'allais le perdre, comme si j'allais me perdre si il partait. 

Pour la première fois j'ai peur, j'ai cette peur viscérale au ventre. Encore une fois échouer, encore une fois me tromper, encore une fois... Un départ, une larme, une solitude, une... je ne suis qu'une conne. J'ai l'impression de refaire les mêmes erreurs à chaque fois, tourbillons de merde dans lesquels je n'arrive plus à sortir. Où est l'issue? Je ne regrette rien, ni mes mots, ni mes décisions, mais où cela m'emmène-t-il? 

Je découvre depuis quelques mois que je suis capable de... capable de me laisser toucher tous les jours, capable de vivre à deux, capable de ressentir douceur et tendresse. J'ai pris ces putains d'habitudes douces d'être dans une chaleur en m'endormant. J'ai pris ces putains d'habitudes de regards complices. J'ai pris l'habitude... de ne plus vouloir de personnes insipides autour de moi. Un inconnu m'envoie 'Tu me déçois" parce que je n'ai pas répondu à son mail d'il y a deux jours. Mais il est qui lui? Il a une femme, et je le déçois?!!! Mais Garçon regarde toi!! Tu es déçu parce qu'une inconnue ne t'a pas répondu ou parce que tu vas pas pouvoir tirer ton coup en cinq à sept? Laissez tomber j'ai la réponse!!

Je n'ai plus envie de tout çà... J'ai aiguisé ma plume, j'ai abîmé mes ailes, mais mes pensées sont embrumées mais claires... Manque de netteté pour tout mettre en lumière, mais je me pose... Sur le sommet du mont patience...

Je ne suis pas seule, je ne le suis pas...

Je ne suis pas seule!

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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 11:11

Petit message personnel... A qui se reconnaîtra... Sourire.

Merci... Et ne jamais poser la plume, les larmes la rage sont l'encre et le stylo les plus humains qu'ils soient." L'écriture sans âme n'est que lettres..."

Sourire...



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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 10:26

Il est arrivé normal un vendredi matin... Un an! Un an que l'on se parle régulièrement sur MSN après notre rencontre sur ce site de pacotille. Une amitié qui naît, et nous voilà enfin face l'un à l'autre. Un an qu'on attend cette rencontre.

Pour la première fois, je ne suis pas stressée, je me suis préparée normal, il est 10 heures du matin, dans une demi heure il sera là. Et je ne suis ni stressée, ni tendue. Juste impatiente. La sonnette retentit et pour la première fois j'entends sa voix à l'interphone. Premier son, premier pas dans le réel. On a voulu garder le secret jusqu'aux dernières minutes. Je l'entends déjà monter les marches, moi sur le palier à attendre de le voir apparaître. 

Il est là!

Enfin Bûcheron et Beaver se rencontrent. Premier regard, premier sourire, première bise, premier contact, premier mot. 

Tout est passé si vite ces deux jours là... Nous avons parlé comme si on se connaissait depuis des siècles. On a papoté comme des vieux potes, et en même temps c'était doux et tendre. Nous avons été nous baladés dans les rues de ma ville. On était bien... Juste bien...

Il est comme je l'ai rêvé, adorable, rustre, souriant, plein d'humour, fin... et grand, fort... Bref une facilité de tomber amoureuse, sourire. Mais nous sommes restés sages, très sages... Le lendemain matin, matin de son départ, nous avons papoté longuement en buvant notre café. On a regretté l'un comme l'autre d'être aussi loin. Manque de chance... Cela servirait à quoi de commencer quelque chose qui ne vivra pas. Pour la première fois, je n'ai pas envie de céder à mes pulsions. Pas envie de corps à corps avec lui, pas par manque d'envie, non juste ne pas prendre le risque d'avoir mal à son départ. Je me trouve d'un seul coup bien raisonnable.

On passera deux heures l'un contre l'autre, à se parler en chuchotant... A se dire qu'on a de la chance d'être tombé l'un sur l'autre, que cette relation est belle et qu'on ne veut pas la gâcher... Si cela a à se faire, çà se fera... Je lui souris.

Il s'est préparé... Je l'ai raccompagner à sa voiture. Je n'étais pas triste, je savais que ce n'était pas et que ce n'est pas une séparation, c'est juste la continuité de notre histoire... Lorsqu'il s'est approché de moi, j'ai senti toute cette chaleur malgré le froid extérieur. Cette chaleur qui fait qu'on se sent vivant, qu'on se sent bien, qu'on se sent heureux. Il m'a regardée et la seule chose qu'il m'a dite c'est "A toi de venir maintenant... Je t'attends."

Je lui ai souri... J'ai aucunement besoin de lui dire ce que je pense, ou ce dont j'ai envie, il le sait. Il a posé sa main sur ma joue, je l'ai senti si timide, presque fragile malgré son mètre 95 et ses 90 kilos. En y repensant, je revois maintenant la scène de Sophie Marceau et Vincent Lindon dans L'Etudiante quand elle lui demande un baiser de cinéma dans la voiture (on se moque pas merci, rires!!) Je crois que j'ai ressenti la même chose. Il s'est penché vers moi, et nos lèvres se sont trouvées... Troublée!

Durant ces quelques heures ensemble, il n'y aura eu que ce baiser, mais qu'il fut doux... Sourire.

Et maintenant je n'ai plus qu'à prendre l'avion pour aller le voir, et ... 

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 13:30

Je me suis dit ce matin, alors que j'ai pris ma journée, que j'allais vous faire un petit post tout frais et ludique... Vous pensiez que j'allais vous raconter mon we avec Bûcheron? Que nini!!! Je le ferai mais plus tard... Sourire.
Non en fait ce matin, j'ai bouquiné un de mes magazines de filles, et j'ai fait ce test et comme vous êtes mignon(ne)s, je vous laisse le lien. 

Pourquoi je vous parle de çà ce matin? Eh bien je vais vous laisser le résultat de mon test et vous allez comprendre. Franchement cela m'a fait sourire, parce que j'aime bien lorsque c'est en corrélation avec ce que je ressens et ce que je pense. Et là, cela ne fait que confirmer toutes mes impressions depuis quelques temps. Allez on y va... Je vous le livre en entier quasiment... hihi!!

Tout d'abord, comme je suis complexe, je n'ai pas un mais deux profils! Pfff çà m'aurait étonnée! Je suis une amazone et une odalisque. Déjà odalisque çà me fait bizarre (je vous laisse chercher ce que c'est... je vais pas vous mâcher le travail non plus! rires). Je ne vais pas dire que cela me vexe mais bon quand même je suis un peu interloquée. Moi qui suis entière! Mais à la lecture du profil, je comprends mieux... Enfin un peu plus... Comme si un profil ne suffisait pas, j'en ai deux à égalité, et vous savez quoi, ben les deux sont vrais, un truc de folie quand même.

Alors concernant l'amazone, il parait que je suis indépendante (c'est pas nouveau ceci dit), que je joue d'égal à égal avec la gente masculine, et du coup il semblerait que les hommes pensent qu'ils n'ont pas d'emprise sur moi (et puis quoi encore!!). J'éveille leur instinct de chasseur (humm j'aime les chasseurs...) et de possession (oui mais pas trop quand même! J'aime pas trop les possessifs, çà a tendance à me faire fuir). Même dans leur bras, je ne me sentirai jamais totalement acquise (pas vraiment d'accord avec ce principe j'aime bien le sentiment d'appartenance moi...), un réflexe d'autodéfense (euh là touchée! sourire) qui a pour conséquence de les placer sous mon contrôle, dans l'incertitude des lendemains, pouvant leur laisser penser que je peux les quitter du jour au lendemain (alors là archi faux... J'avoue que je les pousse plus à partir; oui je sais c'est lâche!). Inconsciemment, je suis celle qui refuse de se laisser attraper (c'est pas vrai, j'aime bien quand on m'attrape sourire), se moque du conformisme, la belle solitaire (pas tant que çà solitaire), amazone sans arc mais tout aussi dangereuse nue qu'en tailleur sage. Mon détachement est un moyen de ne pas montrer ma fragilité (je revendique!!!). Il devra faire preuve de maturité pour comprendre ma doctrine "je tiens à toi donc je m'éloigne" (c'est ce qu'il y a de marquer sur mon front vous croyez?). Mais sera-t-il assez patient? ( Là est toute la question... Je crois que je n'ai pas trouvé celui qui sera patient...)

Ensuite concernant l'odalisque, il paraîtrait que j'exerce une attraction sensuelle (j'aime j'aime j'aime), un magnétisme (ah oui vous croyez?), et que je serai capable de faire émerger leurs fantasmes (hum j'aime cette idée... Mon côté garce vous pensez?) . Et tout çà sans être provocatrice (Non tout est fait en finesse, j'ai horreur de la lourdeur j'avoue). J'aurai, semble-t-il, le pouvoir d'électriser leur corps, autant que leur mental (Très large sourire). Les petits joueurs auraient la frousse (tant mieux! Je cherche un vrai homme!), les plus experts, en connaisseurs, mesurent la chance de goûter à mon calice. Tout cela serait lié à mon animalité, qui chez moi aurait trouvé la porte de sortie, et l'inconscient des hommes aurait tôt fait de la repérer... Et ce même avant moi. Ce test me met en garde : attention de ne pas laisser mon pouvoir érotique me consumer à mon tour, je recherche mon alter ego (Mais où est-il?), mais je risque d'être la prisonnière de son sérail, celle qu'on ne visite que la nuit et qu'on laisse à l'écart de sa vie. (Le drame de ma vie... enfin çà dépend avec qui, rires!!)

Alors voilà le test du jour... Cela transpire de réalité! çà me ferait presque peur! Rires!! Je crois que toute ma complexité a été mise à jour par un test ludique à la base. Le drame de ma vie... A l'écart de leur vie, mais en même temps je ne veux pas plus que çà m'investir, puisque je fuis. Mon Dieu, si même les journaux féminins s'y mettent, j'ai pas fini de me remettre en question moi!

Bon allez je vous laisse le faire les filles... On ne sait jamais... Peut-être que vous aurez des surprises dans les résultats. Vous me raconterez??? Sourire...

 

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